Outils

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Escape Game 

Le SEPT a développé un outil adapté du concept d'escape game. Il s'agit d'une animation de 2 heures pour des groupes de 6 personnes dont l'objectif est de décoder un mystérieux message via différentes énigmes à résoudre.

Intéressé.e par cet outil au sein de votre institution ? Nous nous déplaçons jusqu'à vous sur simple demande !

Contactez-nous pour tous les détails pratiques ! 

Il existe aussi différents outils à utiliser (une liste des outils de notre guide "tabac et déficience" peut être téléchargée ici ). En voici quelques uns simples à utiliser.

Durant la pandémie, le SEPT a aussi créé plusieurs outils et mis en ligne des capsules vidéos.

Evaluation de la motivation - échelle de la motivation (PDF ici)

L'objectif est de poser une question pour ouvrir un champ de questionnements et d'échanges autour de la motivation à un changement de comportement.

Autoévaluer sur une échelle de 0 à 10 la motivation à arrêter de fumer ou à diminuer la consommation en fonction d'un projet personnel.

Le professionnel peut s'en tenir à cette question orale ou utiliser un support papier représentant une échelle pour une meilleure visualisation et compréhension.

Le chiffre évoqué est ensuite une porte ouverte à un échange autour de la question de ce qui motive ou pas à modifier le comportement : Qu’est-ce qui motive, qu’est-ce qui freine ? Qu’est-ce qui viendrait augmenter la motivation ? A quelle échéance ? ...
Si la personne chiffre sa motivation entre 6 et 9, lui demander de quoi elle aurait besoin pour passer à l’échelon supérieur (passer de 6 à 7 par exemple mais pas de 6 à 8, on envisage uniquement la progression d’un échelon). Si la personne chiffre sa motivation entre 1 et 4, lui demander ce qui lui a permis d’être à cet échelon et pas à celui juste en dessous.
De manière générale, quand la personne donne un chiffre au-dessus de la moyenne, il convient de l’aider à réfléchir à ce qui lui permettrait de continuer sa progression vers l’échelon supérieur et si elle donne un chiffre en-dessous de la moyenne, il convient de l’aider à réfléchir à ce qui lui permet de déjà être à ce niveau.
Exception : si le résultat est zéro, demander de quoi la personne aurait-elle besoin pour arriver à 1.
Si le résultat est 10, demander ce qui fait que la fume est toujours présente. Si le résultat est 5, travailler au départ de la balance motivationnelle.


Evaluation de la confiance en soi - échelle de la confiance en soi (PDF ici)

Il s’agit d’inviter la personne à auto-évaluer sa confiance en elle, sa capacité à acter un changement.

Le professionnel demande aux personnes d’autoévaluer sur une échelle de 0 à 10 leur confiance en elle à pouvoir arrêter de fumer ou à diminuer leur consommation en fonction du projet de la personne, c.-à-d. leur sentiment d’être capable d’arriver à changer leur comportement et à maintenir ce changement.
Le professionnel peut s’en tenir à cette question orale ou utiliser un support papier représentant une échelle pour une meilleure visualisation et compréhension.
Le chiffre évoqué est ensuite la porte ouverte à l’échange autour de la confiance en soi. C’est l’occasion de renforcer la confiance en soi en évoquant les réussites antérieures (dans le domaine tabac mais aussi dans d’autres domaines).
Le questionnement se réalise sur le même mode que pour l’échelle de la motivation.


La balance décisionnelle (PDF ici)

Bénéfice de la consommation / bénéfice de l'arrêt

Cet outil permet d’aider les personnes à sortir de leur ambivalence. Il est nécessaire, pour que cet outil soit effi cace, qu’il soit utilisé en abordant les points dans un ordre bien précis. Au préalable, il est important de maîtriser l’ordre des points à aborder, rester en position basse, accueillir tout ce qui émerge des personnes sans jugement. L'objectif de cette activité est d'aider les personnes à identifier ce qui les lie au tabac et ce qui pourrait les aider à s’en détacher.

Il convient de commencer par aborder le tabagisme (d’abord ses avantages puis ses inconvénients) pour aborder dans un second temps l’arrêt (et cette fois d’abord ses inconvénients puis ses avantages).
Cette manière de procéder permet de commencer et de terminer par du positif.
Pourquoi est-ce important de questionner les personnes sur les bienfaits de sa fume ? Cela ne va-t-il pas être contre-productif ? Non, car explorer l’ambivalence, c’est examiner les deux versants de la cigarette, c’est aider le sujet à clarifier la place que prend le tabac dans sa vie.
Pour cela, les bonnes raisons de fumer doivent pouvoir s’exprimer et être entendues. Ceci aide aussi à installer un climat de con􀅀 ance pour pouvoir parler dans un second temps de ce qui est plus diffi cile et douloureux : la séparation d’avec la cigarette.
Il est nécessaire d’aider les personnes en leur posant des questions les plus ouvertes possibles, en évitant de les influencer. Avec des personnes déficientes, utiliser cet outil en groupe peut être bénéfique dans un premier temps pour amener une certaine émulation.
Mais il convient alors de préciser que les avantages et les inconvénients ne sont pas valables pour tous et de réaliser dans un second temps une balance plus personnalisée pour chacun au départ de la balance du groupe.
Dans un premier temps, chacun cite simplement les avantages et inconvénients (dans l’ordre cité plus haut). Ce n’est qu’une fois le tableau complété que l’on revient toujours dans le même ordre sur les éléments cités et que l’on invite les personnes à expliquer, approfondir leurs arguments.
Enfin, pour terminer, l’animateur résume l’ambivalence en soulignant les arguments en faveur du changement (de l’arrêt), c.-à-d. les inconvénients à fumer et les avantages à l’arrêt.
Il est important de garder en tête que tous les arguments qui se situent au niveau des émotions et/ou en lien avec des motivations intrinsèques sont plus puissants que les arguments se situant au niveau de la raison et/ou en lien avec une motivation extrinsèque.

L’animateur veillera à faire ressortir les arguments les plus forts.
Cet exercice doit souvent être réalisé à plusieurs reprises afi n d’affiner les arguments et de passer progressivement de la raison à l’émotion.
Le tableau peut se compléter à la fois avec des mots et des collages et/ou dessins pour que chacun s’y retrouve en fonction de ses limites.


Les portes (PDF ici)

Au départ d’une image représentant une porte cigarette, aider les personnes à entrevoir d’autres manières de gérer toute une série de situations.
Le fumeur a souvent l’impression qu’il n’a qu’une porte devant lui : il se sent triste, il ouvre la porte cigarette et il fume; il se sent en colère, il ouvre la porte cigarette et il fume ; il se sent stressé... il se sent seul... Quelle autre porte pourrait exister ?
Public cible : tout venant (M. et Mme tout le monde, personnes déficientes, personnes affectées par une pathologie psychiatrique, adolescents).
L'objectif de l’activité est de permettre aux personnes d’élargir leur champ de vision et de trouver des alternatives à la fume.5. Déroulement
Après avoir remis à chacun la fiche sur laquelle se trouvent plusieurs portes avec, au centre la porte cigarette, on explique aux personnes que très souvent, le fumeur répond à toutes les situations en allumant une cigarette : Je suis triste ? J’ouvre la porte cigarette et j’allume une cigarette pour avoir le sentiment de me sentir mieux. Je me sens seul ? J’ouvre la porte cigarette et j’allume une cigarette pour avoir le sentiment d’être moins seul ? Je suis stressé ? J’ouvre la porte cigarette et j’allume une cigarette pour avoir le sentiment de me détendre. Je suis heureux ? J’ouvre la porte cigarette et j’allume une cigarette pour me faire plaisir ou me récompenser...
Mais il y a moyen de répondre à chacune de ces émotions, à chacun de ces contextes, autrement qu’en allumant une cigarette. Qu’est-ce qui pourrait bien se cacher derrière les autres portes ?
On demande à chacun de penser ce qu’il pourrait trouver derrière chacune de ces portes puis on ouvre la discussion.
Tiens, quand tu es en colère, actuellement, tu ouvres la porte cigarette et tu fumes, mais quelle autre porte pourrais-tu essayer d’ouvrir la prochaine fois que tu te sens en colère ?
La discussion doit aussi pouvoir aborder la notion des alternatives en lien avec le contexte. Par exemple, si une personne dit que pour gérer sa colère elle entrevoit la porte faire du sport, cette alternative ne pourra pas toujours être appliquée tout de suite mais devra être post posée (Je suis en colère, j’irai faire du sport ce soir, et maintenant je vais boire un verre d’eau).
Cet outil permet ainsi d’aborder la question des plaisirs immédiats et différés et d’échanger autour du fait que prendre de la distance avec la cigarette c’est apprendre à renoncer à un plaisir immédiat pour introduire de nouveaux plaisirs plus différés ; ce qui implique la discussion autour de la gestion de la frustration.

Photoslangage à en diapo ici et PDF ici